Vote par correspondance – analyse des résultats de la votation populaire fédérale du 27 novembre 2005
Berne, 31.03.2006 - Plus de quatre cinquièmes des électeurs (81,49%) votent par correspondance lors des scrutins populaires fédéraux. La plus grande partie des bulletins de vote parviennent aux autorités au cours des deux dernières semaines précédant le dimanche du scrutin. Pour les cantons de Neuchâtel et de Genève, les dates des campagnes précédant les votations doivent être modifiées.
D'un commun accord avec la Conférence des chanceliers d'Etat, la Chancellerie fédérale a réalisé, à l'occasion de la votation populaire fédérale du 27 novembre 2005, une enquête sur le vote par correspondance auprès de toutes les communes suisses. 2661 des 2819 communes y ont participé. Après vérification des résultats, les données de 2394 communes (84,92 %) ont été retenues.
Dans trois cantons (GL, SH et JU), la majorité des électeurs se rendent aux urnes. Glaris et Appenzell Rhodes-Intérieures sont les seuls à pratiquer encore le système de la "landsgemeinde". Schaffhouse est le seul canton où le vote est obligatoire. Dans les cantons de Lucerne, de Bâle-Ville, du Vaud, de Neuchâtel et de Genève, plus de 95 % du corps électoral a voté par correspondance, alors que c'est à Glaris et à Schaffhouse que les électeurs ont le plus boudé le vote par correspondance.
La plupart des bulletins envoyés par correspondance arrivent les deux dernières semaines avant le dimanche du scrutin. Neuchâtel et Genève constituent une exception à cet égard: dans ces deux cantons, plus de un tiers des bulletins-correspondance arrivent la troisième semaine précédant la votation.
C'est pourquoi, pour ces deux cantons, il convient de modifier les dates des campagnes précédant les votations: à Neuchâtel ces campagnes doivent se concentrer sur les troisième et deuxième semaines précédant le scrutin, car c'est à ce moment là que plus de 80 % des suffrages sont exprimés. A Genève, les campagnes doivent atteindre à la fois les électeurs qui votent la troisième semaine avant la votation et ceux qui votent les derniers jours précédant le scrutin, car on enregistre encore un nombre élevé de suffrages pendant la toute dernière semaine.
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