Armoiries de la Suisse

CONFOEDERATIO HELVETICA
Les autorités fédérales de la Confédération suisse

Page d'accueil
Courrier
Recherche

Harmonisation de la législation sur les fonds propres

COMMUNIQUE DE PRESSE

Harmonisation de la législation sur les fonds propres

La réglementation relative aux fonds propres des négociants en valeurs
mobilières non soumis à la loi sur les banques doit être harmonisée avec
celle qui s'applique aux banques. Le Conseil fédéral a donc adopté une
modification de l'ordonnance sur les bourses qui entrera en vigueur le
31 décembre 1999. Ainsi, les fonds propres de ces négociants dits
«non-bancaires» ne devront désormais atteindre que le quart des coûts
complets annuels et 10 millions de francs au maximum pour autant que les
activités des négociants en question se limitent à la gestion de
fortune.

Selon la législation actuelle, les négociants en valeurs mobilières non
soumis à la loi sur les banques doivent posséder des fonds propres se
montant à au moins trois quarts de leurs coûts complets annuels pour
autant que les exigences en matière de fonds propres selon l'article 12
de l'ordonnance sur les banques (OB) ne soient pas réalisées.

Les premières expériences recueillies depuis l'entrée en vigueur de la
loi sur les bourses, en 1997, ont démontré que cette mesure pouvait
provoquer une discrimination envers les négociants non-bancaires. D'où
les décisions de réduire le taux d'assujettissement de trois quarts à un
quart et d'abaisser la couverture de fonds propres minimale requise, qui
ne pourra pas dépasser 10 millions de francs. Comme jusqu'ici, un
capital minimum de 1,5 million sera en outre exigé.

La nouvelle réglementation permettra d'empêcher que les négociants
non-bancaires doivent satisfaire à des exigences plus élevées que les
banques en matière de fonds propres,  bien qu'ils exercent la même
activité et courent les mêmes risques. En vertu des dispositions de la
loi sur les banques, ces dernières doivent simplement prouver qu'elles
possèdent globalement un capital minimum de 10 millions de francs, pour
autant qu'elles ne s'occupent que de gestion de fortune et qu'elles ne
prennent pas d'autres risques de crédit ou de marché. Pour ce type
d'affaires à risques, les mêmes principes continueront de s'appliquer
aussi bien aux banques qu'aux négociants non-bancaires.

DEPARTEMENT FEDERAL DES FINANCES
Service de presse et d'information

Renseignements: Matthäus Den Otter, Commission fédérale des banques,
tél. 031 324 96 31

  Notre site http://www.dff.admin.ch  vous offre de plus amples
informations sous le titre "Dernières nouvelles".

27.10.1999